Retour sur les JO et enquête sur la condition des Indiens

En postant hier une lettre à la boite, une double page d'un journal s'étalait à mes pieds et titrait :
Chez les Indiens de Vancouver, les JO ne font pas l’unanimité.
J'ai couru aussitôt chez mon libraire pour rechercher le journal en question, mais il ne comportait pas cet article. J'ai ensuite cherché sur internet et voici ce que j'ai trouvé sur le site du journal La Croix à la date du 19 février 2010.

Quelques extraits :
Chez les Indiens de Vancouver, les JO ne font pas l'unanimité.
"Près des deux tiers des épreuves olympiques et paralympiques se déroulent sur leurs terres. Certaines communautés y voient une façon d’en tirer profit, d’autres protestent."
"Plusieurs banderoles ont déjà été fixées – «Des maisons, pas des Jeux», «Pas de JO sur des terres volées aux Indiens», disent-elles."
«Tout cet argent dépensé pour les Jeux olympiques, alors que nous devons faire face à tant de problèmes». Problèmes de logement surtout, pas seulement pour les Indiens, mais ils sont parmi les plus pauvres. Beaucoup d'Indiens sont dans la misère et dans la rue et représentent
2 % de la population du pays, mais sans doute près de 15 % des SDF
de Vancouver."
Une autre partie de l'article donne la parole à d'autres opinions et à d'autres expériences de la réalité.

L'article de Gilles BIASSETTE (à Vancouver), qui comporte de nombreux témoignages, est encore visible sur le site La Croix : 19/02/2010.


J'adore les Indiens. J'adore les Jeux Olympiques, et surtout le ski, et le surf aussi !
Il ne s'agit pas de priver les sportifs et le public mondial, dont je suis, des compétitions et du plaisir du spectacle. Ce n'est pas la question.

Mais c'est le contraste entre la misère ou la pauvreté des uns d'un côté et les dépenses engagées de l'autre qui m'en fait !

Ce problème ne vous rappelle rien ? C'est partout pareil. Pas de fonds pour la santé, l'éducation, la culture et le logement des plus pauvres,
et des milliards sont trouvés pour les banques, ou l'organisation des JO.
CRI !




English part.
While mailing a letter to the box yesterday, a double page of a newspaper spread at my feet with this headline :
The Indians of Vancouver are not unanimous about the Olympic Games.
Her is is the article I found on the website of the newspaper La Croix february 19. 2010.

Some excerpts :
The Indians of Vancouver are not unanimous about the Olymic Games.
Nearly two thirds of the Olympic and Paralympic events take place on their land. Some communities see it as a way to get profit, others protest.

Several banners have already been set - "Homes not Games",
no OG on land stolen from the Indians" they say.
"All this money spent on the Olympics, when we face so many problems." Housing problems in particular, not only for Indians, but they are among the poorest. Many Indians are in poverty and in the streets and represent "2% of the population, but probably 15% of homeless people in Vancouver".
Another part of the article gives the word to other opinions and other experiences of reality.



I love Indians. I love Olympic Games, et above all skiing, and snowboarding too !
The point is not to deprive athletes and the world public, including me, of competitions and entertainement. It's not the point.

The point is the contrast beetween the poverty of some on one side and the hudge expenses on the other side which bothers me.

Doesn't this problem remind you anything ? It is the same thing everywhere. No funds for health, education, culture and housing of the poorest but billions are found for the banks and Olympics.
SHOUT !