Ma méthode d'analyse

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Avertissement : les exemples suivants font référence aux articles des 21 avril, 23 avril et 28 avril sur le ski, la frustration parties 1, 2 et 3 qu'il est préférable de lire avant de continuer.
Warning : the following examples refer to items of april 21.,23. and 28. about skiing, frustration part 1, 2 and 3 and it is preferable to read them before going further. In English very soon.

MA METHODE
Les questions à se poser aux 3 niveaux.

1) définir la FRUSTRATION (ou le problème que vous souhaitez examiner, ou ce qui vous arrive) : en quoi il consiste - que ressentez-vous ?
Quelles questions on pourrait se poser pour parvenir à une solution
plus satisfaisante ?

Par ex. mes parents ont refusé que je fasse du ski à cause du coût supplémentaire. Question : au lieu d'écarter l'hypothèse, se demander comment financer cette activité (petit boulot, livret d'épargne, enveloppe cadeau d'anniversaire...).

2) Qu'est-ce qui se cache derrière ce refus, quelle motivation cachée du père, de la mère, de l'éducateur, ou de la personne en relation (l'inconscient collectif aussi) à faire barrage à mon intention,
ma demande ?

Par ex. j'ai trouvé que mes parents avaient peur que je me casse quelque chose et "freinaient" pour éviter tout risque. Donc j'ai fait de la luge (mais me suis cassé un poignet en luge au bout d'une semaine...).

3) Quel est mon besoin profond, mon envie profonde dans le sens de mon développement qui est frustré, retenu ?
A quoi j'aspire ?

Par ex. pour le ski, c'était l'envie d'apprendre, de progresser, de passer au niveau supérieur, et l'envie de joie, de plaisir.

C'est pourquoi il est important de penser aux 3 niveaux et de n'en négliger aucun.

On devrait toujours élever les enfants dans le sens de la joie, qui est un critère de qualité (réalisation) plutôt que de quantité (matériel).

Il semblerait que le contenu soit plus grand que le contenant :

Ce n’est pas l’esprit qui est dans le corps, c’est l’esprit qui contient le corps et qui l’enveloppe tout entier.
Paul Claudel

J'aime cette phrase qui m'évoque plein de choses :

Il faut être l'homme de la pluie et l'enfant du beau temps.
René Char - Le Marteau sans maître